21 mars 2011

...vides...


Plus de princes crapauds à sauver,
la nuit est blanche -
givre.
Plus de troisième oeil,
l'écran est bleu -
panne.
Et autour de ton crâne, Alfred ?
ça tourne à vide, ça tourne à vide.
Errance de l'addict de la boîte aux mondes virtuels.
Allons, Alfred, c'est pas un drame,
juste un petit théâtre de pacotille qui s'effrite.
Le grand théâtre du monde, tu y penses ?
- ça s'effrite -
Alors, autour de ton crâne, Alfred ?
ça pense à rin.
Rin de rin.

7 commentaires:

  1. ;o) depuis l'autre côté du miroir ...

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  2. Juste un mauvais moment à passer. C'est le temps qui veut ça. Le printemps arrive, il faut laisser germer. Bientôt la floraison, patience.

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  3. ce grand théâtre du monde où des fantoches jouent à faire tomber sous les balles et les bombes de vrais vivants, où s'écroulent les mondes comme des châteaux de carte et où fuse l'atome, irrépressiblement.
    Normal Alfred que ce soit le rin, le rin de rin : tout se conjure pour dire notre impuissance. On va se réveiller, Alfred, on va se réveiller de ce vilain cauchemar. Mais ce n'est pas moi qui te dirai que ce sera mieux. Je pensais amèrement qu'il n'y avait plus "d'ailleurs". Mais si, il y a encore des mondes pour qui nous sommes malgré tout un ailleurs, tout relatif, je te le concède, alors notre ailleurs, préservons-le avant qu'il ne soit trop tard. Pourvu qu'il y ait encore l'année prochaine des crapauds amoureux.

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  4. Il parait que ces moments de vide sont aussi importants que les autres, qu'il faut savoir les apprécier parce qu'ils sont une étape essentielle vers un moment plus créatif. Il parait. Je n'y suis jamais arrivée alors je compatis; mais je sais aussi une chose: un matin, on se réveille, au début on ne se rend compte de rien (comme quand on a plus mal aux dents) mais petit à petit ça devient clair: on a repris la forme, le moral, la pêche!
    (solutions maison: au stade pas trop grave, je lis lire sur livre pour ne penser à rien, mais encore faut-il avoir envie de lire; et au stade grave: je joue à des jeux débiles et répétitif pendant des heures, genre "solitaire" sur l'ordinateur...)
    Courage Alfred!!

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  5. Bois un coup. Baise. Fais travailler tes mains. Réfléchis pas (je sais). Tiens-nous au courant.

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  6. je pensais dialoguer avec le beau crapaud, il a laissé la place aux vides. vides qui se font écho car autant te dire que par chez moi c'est l'anesthésie, je fais ce que dit rose pourtant ! mais parfois les tempêtes intérieures correspondent en temps et en heure aux tempêtes du monde.
    embrasse le crapaud pour moi !

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  7. C'est du rien qui passe, je connais bien.
    C'est beau le vide, l'immaculé, l'intact, ça fait peur, un peu, mais ce n'est pas grave.
    J'aime beaucoup cette photo, l'essence du théâtre : un espace, des chaises vides, il n'y a rien en effet, mais tout est là.
    Je t'embrasse.

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Bonjour, merci d'être passé dans ma cabane virtuelle . Si vous laissez une trace, je répondrais ici. A bientôt