26 août 2010

... feu intérieur...

Alfred, toujours en exil dans le gris . Hier, secouée par les vagues fendues, vagues grises, ciel gris, pont gris . Planquée avec ses moineaux sous une toile- couleurs vives dévorées par le gris-, les yeux fermées, la peau trempée d'embruns, Alfred croque le vent froid, au bord des lèvres le goût du sel . Et au creux du ventre, le souvenir vif de la chaleur du soleil sur les paupières, et les danses lentes inscrites dans la terre rouge - criquet rouge, thym rouge, paupières rouges, peaux et étoffes éclatantes -, Alfred alors avalait le vent chaud et laissait couler le soleil au fond de sa gorge.







(de la danse , Aveyron, Cie Merle . dans la tête d'Alfred enfin séchée et réchauffée )

5 commentaires:

  1. bons moments partagés, merci....
    et très belles photos

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  2. quand Alfred danse, la terre frémit et de rouge se colore.

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  3. et la musique du vent ...? étonnant,merveilleux

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  4. Quel bel espace pour danser ! Transportant.....

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  5. ça devait être superbe!!
    le lieu me rappelle le colorado provençal, très bel endroit!

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Bonjour, merci d'être passé dans ma cabane virtuelle . Si vous laissez une trace, je répondrais ici. A bientôt