Alfred, toujours en exil dans le gris . Hier, secouée par les vagues fendues, vagues grises, ciel gris, pont gris . Planquée avec ses moineaux sous une toile- couleurs vives dévorées par le gris-, les yeux fermées, la peau trempée d'embruns, Alfred croque le vent froid, au bord des lèvres le goût du sel . Et au creux du ventre, le souvenir vif de la chaleur du soleil sur les paupières, et les danses lentes inscrites dans la terre rouge - criquet rouge, thym rouge, paupières rouges, peaux et étoffes éclatantes -, Alfred alors avalait le vent chaud et laissait couler le soleil au fond de sa gorge.
(de la danse , Aveyron, Cie Merle . dans la tête d'Alfred enfin séchée et réchauffée )
bons moments partagés, merci....
RépondreSupprimeret très belles photos
quand Alfred danse, la terre frémit et de rouge se colore.
RépondreSupprimeret la musique du vent ...? étonnant,merveilleux
RépondreSupprimerQuel bel espace pour danser ! Transportant.....
RépondreSupprimerça devait être superbe!!
RépondreSupprimerle lieu me rappelle le colorado provençal, très bel endroit!