26 févr. 2013

y a plus assez de ce qu'il faut

je suis une horloge qui ne se remonte pas - pas en ce moment - ouverture des paupières à heure fixement régulière (si tu y penses très fort, c'est presque, presque effrayant) ; il y a des restes de nuit accrochés dans les cils , des filaments qui s'estompent plus ou moins rapidement -genre scénarii de SF vraiment F , ou cauchemars lancinants et tournenbouclant de boulot, soit je suis une héroïne soit je suis une povnaz . évidemment je préfère les filaments SF même si souvent c'est effrayant étrange déroutant vraiment trop réel déstabilisant . aujourd'hui : idem (mais version deux) . aujourd'hui 36e dessous : comme une horloge , idem idem idem . aujourd'hui n'est pas encore le jour où . le jour où j'ai dompté mon ego . le jour où j'ai vécu plus libre . le jour où j'ai vécu plus simple . le jour où less is more . le jour où j'ai souri pour rien . le jour où j'ai juste respiré . le jour où ici et maintenant . il m'a serré très fort , toujours, toujours, comme un arbre . finalement des mobiles sous le ciel, tout l'après-midi : ça fait l'ici et maintenant . ça simplifie . c'est juste . finalement serrés , 255 ans tous ensemble, approximativement - on ne sait plus vraiment (tu ne comptes plus à un certain moment, ou toujours moins que plus) , des horloges qui avancent .

mobile-grigri (sorcellerie blanche) pour ma soeur-louve

1 commentaire:

  1. comme j'aime ces mots, cette essence qui résonne. un jour on se rencontrera et on se reconnaîtra.

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Bonjour, merci d'être passé dans ma cabane virtuelle . Si vous laissez une trace, je répondrais ici. A bientôt