l'aube, nous avons laissé nos pas suivre leur voie, le sombre sous-bois d'abord, la lumière abandonnée sur l'autre versant . au carrefour, les yeux clos, tournons comme des toupies, nos mains font l'arrêt vers le même chemin- éclaircie, Chemin du Pendu . deux étoiles blanches, et deux encore , chevreuils . un mont barbu nous tend ses branches, à grandes enjambées dans les fougères humides, le sommet , la mousse vert pré : matelas de fée . face au ciel gris délavé, calligraphie de branches, la bruine qui rince nos joues . respire . respire . symphonie de sous-bois, les vents tournoient. suivons les sentiers sableux, entre les jets de bouleau , les sentiers aux sangliers, les mares-tabernacles des feuilles du dernier été . une voie royale : chemin de l'Appel , que faire d'autre que le suivre . et le quitter de nouveau . deux étoiles bondissantes, de nouveau, joie . un chemin clair, puis une voûte sombre, le hasard qui n'existe pas nous ramène sur la voie première - bien nommée Chemin des fées . nos voix accompagnent la voix du vent , turbine à sons.
la forêt a la couleur des cheveux de mon enfant
turbine à sons qui gonfle les voix et enrobe les corps, léger et furtif il amènera délicatement nos souhaits de belles fêtes. Merveilleuses illustrations
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