15 mars 2011

...où l'on reparle de sauts...



Ce soir, c'est le début,
le départ,
l'appel du large,
l'odyssée.

Ce soir, rouler à 50, slalomer, 
désespérée:
impossible de tous les éviter.

à la peau douce,
posés sur l'asphalte, 
sauts interrompus,
saisis dans la lueur du phare,
en partance pour l'amour.

Ce soir,
Morgane la fée a pris son seau 
pour accélérer le voyage,
peut-être sauver de l'écrasement aveugle des pneus
des histoires d'amour toujours recommencées.

4 commentaires:

  1. comme dans un conte de fées où tout ne finirait pas bien, avec la mort en filigrane et la survie aléatoire.
    tiens, je repense au film Magnolia de P.T. Anderson

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  2. Paraît que certains se changent en prince quand on les accélère comme ça.

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  3. ah, je voudrais voir ça, la grande migration, l'appel des hormones. Le baiser pustuleux, ça marche encore, Rose ?

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  4. Dans un univers-temps de type seau, saut, ou sot. Oui. Affaire de langage encore, tu sais.. si Morgane prend son saut, par exemple, ça peut rouler.. mais si Salomé s'y met à 50 ce soir.. pas gagné.. enfin ce que je dis..

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Bonjour, merci d'être passé dans ma cabane virtuelle . Si vous laissez une trace, je répondrais ici. A bientôt