Afin de relever un tant soit peu ton éphémère vie, ma belle amie, il conviendra de te faire livrer, un soir de carnaval et par un bête mitron qui aura su mener l'enquête et braver les tempêtes de l'existence, quelques poussières de cette épice singulière - celle qui , sans triomphe ni fanfare, égrènera sur ton palais délicat la musique légère du Tout-Monde *.Saupoudre, amie, ton assiettée de bouts du monde ; hume, goûte, ferme les yeux et rêve en douce.
(c'était L'à faire du mois d'avril de la Mère Castor - un bout du monde et des mots à jouer. D'autres poissons ici) (* la formule est d'Edouard Glissant - Traité du Tout-Monde (Poétique IV), Gallimard , 1997)
Voilà un bout du monde très original : )
RépondreSupprimerJ'aime l'assiette...
Intérieur-extérieur, bien sûr, et avec la racine s'il vous plaît. Ah on ne se fout pas de la gueule du monde ici. Sainte Alfred.
RépondreSupprimerTrès poétique, te voilà très joliment inspirée! et l'assiette est ravissante.
RépondreSupprimerun peu salée votre histoire madame Alfred !... ;-)
RépondreSupprimeroriginal ce souvenir du bout du monde, le mot me parait faible, il conviendrait en la circonstance d'en inventer carrément un nouveau plus fort
RépondreSupprimerDes ingrediants de saison qui invitent au voyage,un radis du bout du monde, une fourchette a trois dents, une assiette orentale, une affaire que tu connais sur le bout des doigts, gourmande d'aventure
RépondreSupprimerdes bouts du monde à saupoudrer, quelle glorieuse idée!!
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