17 mars 2010

... perce-navet ...


" La pièce était à bonne température. Je vis un petit oiseau s'envoler de la branche de l'arbre de la cour.Le ciel était haut, avec des nuages effilochés accrochés comme de la dentelle au sommet du toit de l'immeuble voisin . (... ) Des traces de pluie maculaient le plafond, le papier peint était jaunâtre, et les portes fermaient mal car les chambranles étaient de guingois. Le plancher grinçait désagréablement même quand on marchait sur le tapis. (...)
Pour toute consolation, il y avait des fleurs. Elles étaient un peu flétries, mais roses, jaunes, vertes ou blanches, disposées à quelques-unes dans des petits vases, elles contribuaient à adoucir l'atmosphère de l'appartement qui paraissait aussi vieux que les jumeaux."
Yoko Ogawa, Les jumeaux de l'avenue des Tilleuls (Babel.2009)





Poésie japonaise au creux de mon oreille : des nouvelles qui s'égrènent doucement chaque soir à l'orée du sommeil .

Poésie japonaise au bout de mes ciseaux : des tuniques qui tombent des mains tranquillement, encore teintées d'hiver, mais la texture légère d'une promesse de printemps .

Modèle tirée de Cotton Friend (spring edition 2010) , taillé dans un voile de coton aux motifs d'un autre temps, déniché aux Coupons de Saint-Pierre un jour d'égarement textile partagé avec Lady patchouli.

Les Perce-Navets sont pour La Rose . Une idée à creuser ...

3 commentaires:

  1. mieux qu'un tablier de mémé mais digne du même temps. Je creuse, je creuse, et j'en suis réjouie !

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  2. Ca te tombe des mains comme ça, toi ? Les bras m'en tombent. Ouais. Facile. Ton bène me botte et je verrais bien aussi un collant à la Jacques, sous la robe. exitas. Si.

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Bonjour, merci d'être passé dans ma cabane virtuelle . Si vous laissez une trace, je répondrais ici. A bientôt