les tremblements de terre sont quotidiens, même plusieurs fois par jour, nous dansons sur un petit volcan à la peau douce, à l'oeil pétillant, il faut ruser : se serrer fort dans les bras ou se battre à coup de coussins fleuris ou faire une partie de foot dans quatre mètres carrés avec un reste de rage chiffonné, ou hurler à tue-tête jusqu'à mourir de rire, ou encore déguster lentement un chocolat minuscule, ou ouvrir l'oeil, et le bon, sur les petits détails qui estompent les contours acérés
une aube rose-orangé
le papier peint de mon enfance au détour des jeux d'ombres d'un nouvel abat-jour
un jour sans abattement
la ligne fine d'un trait à l'aquarelle bleue, le pinceau qui caresse un papier velouté
verre bombé 'du miel pour les braves' (décembre 2015)
Sous la douceur, l'orage... mais la douceur, quand même...
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