29 mars 2015

A table




c'est toujours la même rengaine, tiens tu peux retourner la question dans ce sens , dans un autre, tu retournes toujours au point de départ . d'accord, tu n'es pas tout à fait le même. d'accord, tu te mens parfois tellement bien qu'il te semble ne pas tourner en rond . un soir, tu t'installes dans un fauteuil rouge, la scène est bouillonnante, ça piaille, ça crie, ça rit. toi, tu ris - parce que l'autre là, avec son grand corps désarticulé juste là (c'est très peu, ça suffit pour l'étrangeté) , à poil sous la soie : l'incongru  (et l'appel d'air) . un soir, le temps passe vite, la vie brouillonne colorie de la joie sur la scène avec anarchie , shlac shlac . il y a un temps, un point de suspension , des mots venus de loin qui semblent d'aujourd'hui . Pas de doute, toujours la même rengaine , tout autour, dans le grand, dans le petit, dans l'extra-toi, dans l'infra-toi , à l'intérieur de ton nombril, hors de toi . Ah mais peu importe .
Passe-moi un feutre vert, un crayon jaune, moi aussi je vais colorier de la joie, tchac, tchac .

Carne, chérie fait son entrée dans les Bibliothèques de Nuit . technique mixte (45x60 cm et des poussières)

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