deux jours de soleil glacé
enfermée au sous-sol ironique
les fenêtres dans la tête
celle pour fuir
celle pour disparaître
celle pour tomber
celle pour la Cantatrice
celle pour les rêves en cinémascope
celle pour des histoires en image fixe
celle pour dormir éternellement
celle pour fuir
celle pour revenir
celle pour s'envoler
celle pour ramasser les miettes d'histoires perdues
celle pour jeter les machines les machins
celle pour écouter les voix éraillées, les voix chaloupées
celle pour fuir
celle pour respirer
celle pour s'asphyxier
celle pour ouvrir la porte des yeux
aujourd'hui :
sous ciel blanc laiteux
sur sol blanc bleu
je suis fossoyeur imprévu
sous le mirabellier j'enferme une ancienne petite vie
je crie je touille farine beurre et myrtille
j'empaquète des histoires
j'additionne des griffes, des traits, des lignes, des hachures
pour faire naître une nouvelle menteuse petite vie
sous la plume
sur le papier 40 grammes
(des sols de Gand . 13,14,15 janvier)
"menteuse petite vie" ? et la tête à l'envers, des sols où s'abîmer. (Pas trop fort quand même).
RépondreSupprimerImprudente Alfred, tu joues aux pions ?
RépondreSupprimerMmmmh, je me perds dans tes reflets, c'est bon de se croire au nord!
RépondreSupprimerhors champs.... merveilleux
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