Alors que vent et pluie ne semblent jamais vouloir rendre les armes,
rincée, les cheveux en vrac, les pensées en bataille,
j'ai trouvé un refuge.
Je me suis égarée dans le printemps .
Prunus en fleurs, traces, montagnes, brumes d'aube or, rosée, marcheurs éternels,
projecteur, traces, lave-vaisselle, corps nus,
infimes détails , voyage sans fin entre les couches translucides de l'imaginaire d'un poète du trait,
de la trace, inscrite à la cire d'abeille sur le corps transparent du papier.
carnet d'esquisses (extrait) . Patrick Chapus
S'égarer dans le printemps en allant ici:
(à explorer de loin, de très près , en grappillant sur les flèches)
ou en vrai , à Château-Thierry (02).
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Bonjour, merci d'être passé dans ma cabane virtuelle . Si vous laissez une trace, je répondrais ici. A bientôt