Il y a parfois des failles . Encore faut-il les voir . Encore faut-il les saisir . Peut-être ne servent-elles à rien . Ces riens minuscules emplissent pourtant de joies - joies inutiles et gratuites, savoureuses et légères . Laissons donc ce mystère minuscule s'égarer et s'installer dans ces pages .
Madame Alfred a laissé le vent d'automne gonfler sa montgolfière de papier et s'est lovée dans la nacelle de toile d'araignée . La bise d'hiver l'a emporté dans les failles qui ne servent à rien ; au creux des nuages, des bancs de poissons ondulaient légèrement . Au faîte des arbres flottés, les littorines jouent les vigies.
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Au vent d'hiver
Mobile pour Salomé,
petite coquille nacrée
On ferait bien le tour du monde dans cette montgolfière! En tout petit petit, c'est sûr, on la voyait moins bien...
RépondreSupprimer(le Grand Oracle est de retour!)
bon voyage volant m'dame
RépondreSupprimer... tu nous emportes loin sur ton fil "d'aragne" qui gonfle fort ses joues tel le poisson lune d'un théâtre sous le sable...
RépondreSupprimerEnvole-toi Madame Alfred, mais reviens-nous vite pour de nouvelles aventures.
RépondreSupprimerGros bisous à vous 4 et un joyeux Noël...
Je vois très bien. En fait t'es de mèche avec l'autre. Un mot pondu de travers, une petite faille. Ni vu ni connu.
RépondreSupprimerN'empêche, quelle joliesse dans la suspension.
RépondreSupprimeril y a tout ce que j'aime chez vous, les mobiles, la délicatesse, la poésie...je reviendrai !
RépondreSupprimerCes mobiles subtiles sont enchanteurs.
RépondreSupprimerSi délicats.