23 nov. 2008

... Cinémascope ...


... A pas feutrés, le Bonhomme Hiver a fait son entrée ... Puis il a éclaté d'un rire tonitruant ...



" Mais il pouvait aussi y avoir des journées d'irréalité grise, et celles-là étaient un peu effrayantes.  C'était lorsque l'hiver affrontait l'été en une lutte de pouvoir qui s'élevait comme un brouillard de la mer, une grisaille mouillée dont le chuintement rauque parlait d'un lointain passé . Il était alors possible aux voyants d'apercevoir le pays englouti depuis longtemps par la mer. Le pays qui, au temps des ancêtres, avait été entièrement recouvert de glaces, sauf pour une large bordure de montagnes. Par ce pont de terre reliant l'ancien monde à un nouveau, les premiers hommes étaient arrivés à la suite des animaux. En ce temps-là, les plus vieux étaient jeunes et habités par l'impatience du voyage ."

Jorn Riel : Heq - Le chant pour celui qui désire vivre (t.1)

4 commentaires:

  1. Quelle maestria !! Le texte vaut le coup, c'est sûr. Mais ce jardin surexposé, c'est quelque chose, vraiment.

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  2. La neige s'est vite transformée en pluie glacée... n'empêche, il a neigé à Paris!
    J'étais scotchée derrière la fenêtre, avec des soucoupes à la place des yeux, dès qu'il tombe trois flocons, j'ai cinq ans et je crois au Père Noël...
    la voisine d'en face, 80 ans, itou...
    On a éclaté de rire quand on s'est aperçues mutuellement avec nos airs de gamine émerveillée.
    :o)

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  3. MMmmmm elle est chouette la tele chez vous .

    c'est tout ce que je nous souhaite... rester jeune avec le même regard que les soucoupe de Dame Trolette

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  4. Jorn Riel est un grand écrivain...
    Evidemment, quand il évoque la neige, ce sont les tempêtes du grand nord et la banquise qui glace... Mais il n'est pas interdit de rêver un peu non?
    A très vite!

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Bonjour, merci d'être passé dans ma cabane virtuelle . Si vous laissez une trace, je répondrais ici. A bientôt