18 mars 2013

édicule


une nuit même pas de pleine lune germination de la colère ramification intensive et galopante comme une sale maladie rongeuse d'âme de chair, la dévoreuse, rat. démesure hallucinée, je ronge mon frein sous le drap, tentative de respiration aspiration expiration - expirer, une fin , lutte vaine . et pourtant à peine quelques heures en amont , j'ai expurgé les maux au fond des bois - les sous-bois blancs ici ultraviolets là . ultraviolets. velours , brocard, ils enveloppent la belle de la forêt, la biche cette fois c'est elle . un fond vaporeux , on se sent pousser des ailes , toi, moi, elfes du soir . et pourtant à peine quelques heures en aval, le galop noir de la dévoreuse de songe, elle pousse dans tous les recoins de mes chairs , se drape d'ultraviolet, la faussaire. quand le jour vient, elle lâche la bride, repue, à moi le sommeil blanc et puis, après, plus rien, tu vois inutile ce ramdam nocturne. au soleil , ça fond. ri. di . cule. mi . nus . cule. i . nu . t' île.

3 commentaires:

  1. ex.pi.à.toi.re/ magi.stral/ renais.sens/ c'est magnifique.

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  2. ah oui, c'est exactement ça. La nuit confisquée, blanche, en colère.
    Ca va mieux ?

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Bonjour, merci d'être passé dans ma cabane virtuelle . Si vous laissez une trace, je répondrais ici. A bientôt